Critique video
La femme en vert
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Mettons de côté le mauvais contraste de l'image et la bande-son qui "craque". Tirer sur l'ambulance n'est pas dans
mes habitudes, critiquer un vieux film parce qu'il est vieux l'est encore moins.
Ce film a quelques bons côté. Un soupçon d'humour dans le dialogue Holmes-Lestrade au début, la non-utilisation
du terme "tueur en série" et de ses caractéristiques (inconnues à l'époque de Holmes), bref, ça commençait bien.
Avec en prime un bon scénario empreint de mystère et de suspens.
Mais rapidement, ça tourne à la catastrophe. L'époque globale présentée par les images est plus proche des années
30 que de l'époque victorienne. Le rythme est mou du genou, avec beaucoup de séquences de remplissage. La partie
"resucée de la maison vide et du dernier problème" arrive comme un chien dans un jeu de quilles.
Holmes se laisse porter par le film en touriste, sans vraiment sembler réfléchir. Watson est un autre genre de
touriste, le style crétin sur les bords, avec des bords larges. Lestrade n'est même pas un personnage secondaire mais
plutôt un caméo. Moriarty arrive au milieu de tout ça, complètement dissemblable à lui-même, accompagné d'une
imitation bon marché d'Irène Adler. La conclusion se fait attendre et laisse un goûte de "ouate de phoque" dans la
bouche.
Vraiment, pourquoi avoir voulu rajouter Moriarty dans l'affaire ? Le scénario se serait bien mieux porté sans lui.
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