Dédiée à Arthur Conan Doyle, la nouvelle de 80 pages qui donne à ce recueil une légitimité holmésienne s'intitule "La guivre des Baskakov" et n'a pas grand chose à voir avec HOUN auquel pourtant elle se réfère. D'holmésien, pas grand chose, sinon, outre le titre, la science du déguisement de Fandorine, héros récurrent de l'auteur.
Akounine ne simplifie en rien la narration en jouant avec la complexité des noms russes, difficile parfois de savoir qui est qui. Et comme l'intrigue est peu captivante, c'est le moins qu'on puisse dire, les personnages peu intéressants et pas du tout holmésiens pour ce qui est des héros (l'enquête est menée par le second de Fandorine, Anissi), on s'ennuie un tantinet, jusqu'à une conclusion sans surprise....
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